Le feu au lac

La situation est grave, mais pas (encore) désespérée. Tel est le message du dernier opus de François Bayrou qui donne deux axes principaux pour redresser la France :

1) faire revenir la production en France alors qu’on délocalise sous le moindre prétexte ;

2) réintégrer l’Éducation Nationale dans le peloton de tête mondial (sur ce thème, l’ouvrage comporte des pages lyriques et fort bien ajustées). Préférant la « démocratie de conscience » à la « démocratie de séduction », François Bayrou, entre chiffres de déficits abyssaux et objectifs argumentés, prend appui sur plusieurs précédents locaux (des usines promises au démantèlement, et qui aujourd’hui sont exportatrices) et internationaux (le redressement spectaculaire de l’Allemagne) pour marteler que le déclin de la France n’est pas fatal. L’Histoire est convoquée pour nous encourager à résister au fatalisme. Mais il y a urgence extrême. « C’est le pari de Pascal : entre la certitude de l’échec et une chance, même incertaine, de succès, je choisis la chance incertaine. »

PhM

 

François Bayrou 2012 : état d’urgence. Plon, 2011. 15 €

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Conférence de presse dans le journal Réforme

Lors de son déplacement dans le Cher, en juin dernier, François Bayrou avait donné une conférence de presse. Pour rappel, voici un extrait pour rappel de ses propos… toujours d’actualité !

Une version raccourcie de ces propos est parue dans Réforme du 15 septembre 2011

 

RÉFORME : Vous avez dit hier qu’on abordait une phase de reconstruction aussi difficile, voire davantage, qu’après la Libération. Est-ce que vous faisiez écho au livre de Stéphane Hessel Indignez-vous !? Le fait de repartir sur les bases définies par le CNR

François Bayrou : On aurait dû respecter les bases posées par le CNR en matière d’indépendance de la presse, de sécurité sociale, etc., mais nous ne distribuerons rien si nous ne produisons pas. Ça aussi, c’est une ligne de séparation. Ceux qui disent : il y a quelque part un compte en banque sur lequel on peut tirer autant de chèques que l’on veut, ceux-là eux aussi conduisent le pays à l’accident.

REFORME Justement, dès la fin des années 40, on avait réindustrialisé la France

FB : Pendant vingt ans, grâce à la coopération de toutes les forces du pays, y compris le Parti Communiste à l’époque. Je ne connais pas d’œuvre de reconstruction qui n’associe tous les grands courants qui se mettent d’accord sur l’essentiel. Mais, à mon avis, les buts à atteindre sont assez simples à définir. Ils sont peu nombreux. Depuis que j’ai quitté le Ministère de l’Éducation Nationale, la France a perdu une dizaine de places au classement mondial, bien au-delà de la vingtième place. Ce doit être un objectif que de remonter dans les dix premiers. Ce n’est pas hors de portée : nous avons partout des écoles, des collèges, des universités. Mais ça demande une gestion qui ne peut pas être partisane comme on est en train de le faire aujourd’hui, où la rupture est patente entre les responsables et le personnel éducatif. Même principe pour la Justice.

REFORME : Vous avez parlé dans la Tribune de la « sanctuarisation du budget » de l’Éducation Nationale. Faut-il rouvrir les classes fermées et les postes supprimés ?

Il faut être très prudent sur les annonces de créations de postes de fonctionnaires. Mais au moins on peut faire une chose : garantir sur le long terme les moyens de l’Éducation Nationale. Qu’il n’y ait plus le sentiment d’être une forteresse assiégée que le pouvoir veut constamment déshabiller. En revanche, je pense qu’on peut augmenter les moyens de l’Éducation Nationale notamment en offrant aux étudiants des postes analogues à ce qu’étaient les tuteurs, répétiteurs, surveillants autrefois. Une partie de la vie de l’étudiant devrait consister à transmettre à des plus jeunes, ce qui a été le grand secret du système éducatif anglais. Par ailleurs, vous vous renseignerez sur les horaires de fermeture des bibliothèques universitaires : dans tous les grands pays, elles sont ouvertes jusqu’à minuit (il y a même des pays où elles sont ouvertes toute la nuit) ; en France, elles ferment à 18 heures. Or, c’est le soir que les étudiants devraient y avoir accès. Ceci ne coûte pas cher ; il n’y a pas besoin de créer des postes de bibliothécaires à la charge de l’État. Ce serait une manière de responsabiliser les étudiants. Ce serait aussi une manière de ne pas discriminer ceux qui sont obligés de travailler pour financer leurs études. Qu’il y ait dans la vie estudiantine une part de prise en charge de la vie lycéenne ou étudiante, ça apporterait des ressources, ça ne coûterait pas cher à l’État, et ça modifierait les mentalités. Il n’y aurait plus les fils de famille d’un côté et les prolos de l’autre. Cette conception peut tout changer y compris dans l’efficacité de l’école .

REFORME : Vous parlez de rassembler. Encore faut-il que les gens puissent travailler de manière conciliable. Vous en avez repéré ?

FB : Beaucoup. J’ai des noms en tête… D’autre part, les portes s’ouvrent. Il y a quatre ans, beaucoup de mes amis ont été choqués de ce que je ne rejoigne pas Nicolas Sarkozy et que je m’installe en situation critique. Aujourd’hui, ils n’ont pas de mots assez méprisants, voire insultants envers lui alors qu’il fait plutôt moins de bêtises qu’il y a quatre ans. À l’époque où Nicolas Sarkozy était en état de confrontation quotidienne avec les valeurs du pays, eux ils applaudissaient tous les jours.

REFORME : Mais une fois qu’on est arrivé aux commandes, ne se heurte-t-on pas au principe de réalité ?

FB : La politique, c’est exactement la cohérence entre une idée et une personne. Il faut avoir montré non pas qu’on sait faire un discours mais que, par des actes, on sait prendre des risques pour définir un chemin, et résister aux menaces et aux propositions alléchantes. Le bla-bla ou la mise en scène ne durent pas. C’est de la fausse monnaie. On ne peut pas redresser un pays si on ne lui dit pas la vérité. elle est fédératrice. L’éloignement de la vérité est fracture : les gens ne vous le pardonnent pas. Pour la première fois, vérité et politique seront alliées. En tout cas dans ma démarche.

REFORME : Etes-vous partisan d’une fiscalité plus forte vis-à-vis des hauts revenus ?

FB : Personne ne fera autrement : on y est obligé ! Je suis partisan de créer des tranches supplémentaires d’impôts sur le revenu pour les salaires les plus hauts. Ce n’est pas une question de lutte des classes, mais de justice. Il faut montrer au pays que le sommet de la pyramide doit accepter des sacrifices en rapport avec ses privilèges ou ses atouts. Ce ne sont même pas des sacrifices, mais la participation à l’effort collectif. « Est-ce qu’en haut ils sont soumis aux mêmes contraintes que nous, citoyens ordinaires, dans la vie de tous les jours ? ». Je suis persuadé que cette question est centrale. En ce qui concerne les gouvernants, nul doute qu’ils ne doivent accepter, eux aussi, des sacrifices.

 

Propos de François Bayrou recueillis par Philippe Malidor pour le journal Réforme

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François Bayrou au 20h de France 2 : « Je ne peux accepter que l’on prenne pour cible les chômeurs ! »

François Bayrou a estimé que « le détournement des valeurs de la France » par Nicolas Sarkozy constitue « une fracture », sur le plateau du 20h de France 2, dimanche 12 février.

Interrogé sur les déclarations récentes de Nicolas Sarkozy sur les chômeurs, François Bayrou a refusé tout amalgame avec la droite : « Je ne dirai pas qu’il s’agit d’un virage à droite, car je n’aime pas cette expression. Il y a des valeurs de droite qui sont honorables et respectables. Ce que fait Nicolas Sarkozy, c’est un détournement d’une partie des valeurs qui ont fait la France ».

Le candidat à la présidence de la République a tenu à rappeler que « les responsables de la crise ne sont évidemment pas ceux qui sont au chômage » et que  « personne n’est au chômage par plaisir ». « Il est profondément blessant que tout ce que trouve à dire Nicolas Sarkozy, c’est qu’on va faire un référendum sur les chômeurs. Ces déclarations constituent une ligne de fracture. Je ne peux accepter ce qu’il est en train de faire », a-t-il souligné avec fermeté.

« La situation en Grèce est de la responsabilité de l’Union européenne »

Alors que les députés grecs s’apprêtent à voter ce soir un nouveau plan de rigueur pour leur pays, le député des Pyrénées-Atlantiques a réaffirmé son « désaccord avec la façon dont les choses ont été faites pour le peuple grec ». « On ne lui a pas offert d’autre porte de sortie que de couper à la hache dans son modèle social, dans les retraites, dans les salaires », a-t-il énuméré.

« L’Union européenne aurait du proposer à la Grèce un refinancement de sa dette sur le long terme, à des taux acceptables, qui lui permette de mener à bien les réformes nécessaires. Les députés grecs ont le couteau sous la gorge. Tout cela est de la responsabilité de Nicolas Sarkozy et d’Angela Merkel », a pointé François Bayrou.

« Si Marine Le Pen n’a pas ses signatures, nous devrons en discuter »

En marge de cette interview, François Bayrou est revenu sur le risque pour Marine Le Pen de ne pas avoir les 500 signatures lui permettant de candidater à la présidence de la République. « Si elle fait une déclaration publique en disant qu’elle n’a pas ses signatures, les dirigeants des grands courants démocratiques devront en discuter. Qu’elle ne parvienne pas à collecter les 500 signatures nécessaires ne serait pas respectueux de la démocratie », a-t-il estimé.

 

extrait su site bayrou.fr

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Incontestablement, François Bayrou incarne le mieux les valeurs gaullistes et républicaines

Florent Longuépée et Xavier Jaglin, gaullistes et anciens compagnons de route de Philippe Séguin, appellent les sensibilités républicaines à se rassembler derrière la candidature de François Bayrou, « seul candidat capable de battre François Hollande ».

Florent Longuépée et Xavier Jaglin, à l’origine de la création du Collectif d’Opinions Républicaines (le Coloré), appellent « les républicains à se rassembler derrière la candidature de François Bayrou ». Ils assurent avoir d’ores et déjà été rejoints par une centaine de personnes « provenant pour l’essentiel de République Solidaire, de l’UMP et de l’ex RPR ».

Ils expliquent poursuivre un « double objectif » : « démontrer » que François Bayrou « incarne aujourd’hui le mieux les valeurs gaullistes et républicaines (…) Par la qualité de son projet, sa posture d’homme libre et sa volonté de rassembler tous les Français, il est le seul candidat crédible susceptible de porter ces valeurs jusqu’au sommet de l’État » et « faire comprendre à tous » qu’il est « le seul candidat à pouvoir l’emporter au second tour face à François Hollande ».

« Au delà des études d’opinion qui sont unanimes, qui peut nier le divorce entre l’actuel président de la République et le peuple français ? Ce divorce est aujourd’hui irréversible », écrivent les deux hommes. En outre, ils considèrent que « François Hollande, comme son projet, ne suscitent pas d’adhésion » et « ne font que profiter du rejet de Nicolas Sarkozy ».

« Les électeurs comme les élus de la droite républicaine doivent prendre leurs responsabilités : Soit ils qualifient François Bayrou pour le second tour (et) ses qualités de rassembleur lui permettront alors d’emporter le duel final face à François Hollande, soit ils se portent au premier tour sur l’actuel président de la République et dans ce cas l’issue du duel est déjà écrite : François Hollande l’emportera ».

 

extrait du site bayrou.fr

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La reconstruction sera fondée sur une majorité pluraliste et un contrat clair avec les Français

François Bayrou était l’invité de la rédaction de Mediapart, en direct sur internet, vendredi 27 janvier.

« Il faut que la page se tourne sur cette présidence et sur le mode de gouvernance actuel. Au lieu d’être la représentation de l’intérêt général, le pouvoir est la représentation d’un clan. Nicolas Sarkozy a été l’illustration et le théoricien de cette dérive de gouvernance, à laquelle le Parti socialiste contribue lui aussi. J’ai proposé en 2009 un ‘Parlement de l’alternance’, pour que l’opposition débatte de ses différences. Les socialistes ont refusé et sont depuis revenus dans leur enfermement classique, avec une démarche politique inadaptée. Aujourd’hui est venu le temps de la reconstruction, en rappelant à l’ordre les deux partis aujourd’hui au pouvoir. Je suis convaincu que les Français vont imposer une équation de 2nd tour différente de celles des dernières années », a d’abord souligné le candidat à la présidence de la République.

« Les républicains doivent réfléchir à ce qu’ils ont en commun et travailler ensemble ! Il n’est pas question pour moi de gouverner seulement avec le Mouvement Démocrate. Ce serait une erreur d’avoir une majorité monolithique, nous avons besoin de regards différents ! Il faut au contraire une majorité pluraliste, choisie par les Français, sur un contrat extrêmement clair », a poursuivi François Bayrou. Pour lui, « le gouvernement doit exister vraiment, avoir une légitimité, cesser d’être l’ombre du président ».

Au Parlement, cela se traduit par « une part de proportionnelle qui corrige le scrutin majoritaire. Je défends aussi que les élus aient pleinement leur liberté de vote »

 

extrait du site bayrou.fr

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Défendre un coût du travail honorable est indispensable à la recherche et à l’innovation

Vendredi 27 janvier, François Bayrou a effectué un déplacement dans le bassin annécien, en Haute-Savoie, pour observer des exemples réussis du « Produire en France ».

C’est à 10 h 20, au siège de l’entreprise Meggit Sensorex, qu’a commencé le déplacement en Haute-Savoie de François Bayrou. Sensorex conçoit et développe des capteurs de déplacements et des systèmes de mesures pour l’aéronautique. Une référence mondiale dans ces produits de haute technologie, au point que certains composants d’avion ne peuvent être produits que dans ces locaux situés à Archamps.

« C’est en partant du haut et du moyen de gamme qu’il faut récupérer la base de notre production  », a affirmé François Bayrou, tout en évoluant entre les établis de Sensorex. « On sait faire des tas de choses très techniques et très compliquées qu’on ne sait pas mettre en valeur ».

Équipé de la blouse blanche réglementaire, au détour des différentes machines, le candidat à la présidence de la République a longuement dialogué avec le responsable des lieux, Christian Bonnet qui a souligné les enjeux économiques du pays : « Aujourd’hui, ce sont les PME qui souffrent le plus des instabilités des taux de change », a-t-il expliqué à François Bayrou, particulièrement attentif.

« La production culturelle et numérique est aussi importante que la production industrielle »

Le député des Pyrénées-Atlantiques a également abordé le sujet du coût du travail. « La solution à la crise que nous traversons n’est pas dans l’effondrement de ce coût », a-t-il défendu. « Défendre un coût du travail honorable est indispensable à la recherche, à l’innovation, à l’invention et à la création. Il est indispensable pour que notre pays soit de nouveau à la place qui lui revient ». 

Un peu avant 13 h, le candidat à la présidence de la République s’est rendu à Sevrier, près d’Annecy, pour assister à une présentation consacrée à l’agence MNSTR, spécialisée dans la communication numérique. Le fait d’armes le plus marquant de l’agence a été la campagne de communication autour de la sortie du 7e opus de la saga Harry Potter, « Harry Potter dans ta ville ? », qui fut un grand succès et dont les innovations furent extrêmement bien relayées par les médias. « Cela est fait entièrement à Annecy », a souligné Lionel Curt, son dirigeant. L’occasion pour François Bayrou de rappeler que « la production culturelle et numérique est aussi importante que la production industrielle ou agroalimentaire ».

« Le rassemblement autour de François Bayrou s’opère dans de nombreux départements » 

De nombreux soutiens étaient également présents pour affirmer leur engagement aux côtés du candidat. Bernard Bosson et Jean-Luc Rigaut, respectivement ancien et actuel Maires d’Annecy, sont montés à l’estrade pour dépeindre « un homme de culture, un homme intègre et un homme de courage ». Bernard Bosson a notamment salué « sa dimension humaine » qu’il estime « nécessaire pour être un grand chef d’État ». Tout en les remerciant de leur soutien, François Bayrou a clamé sa certitude que « ceux qui se retrouvent enfin aujourd’hui ne seront plus jamais séparés ». A l’adresse de ceux qui n’ont pas encore fait ce chemin, il a rappelé qu’il « ne renie absolument pas les hommes et les femmes respectacles qui sont restés dans la droite républicaine ou dans la gauche réformatrice ».

« On se trouve dans une situation dramatique et qui n’a jamais été aussi grave depuis la guerre. Il faut réfléchir au monde qu’on veut laisser à nos enfants et se poser la question du bon choix. Ce choix, c’est François Bayrou », a pour sa part déclaré Thierry Billet, chef de file des écologistes en Haute-Savoie et qui officialisait à cette occasion son soutien à François Bayrou. « Ce rassemblement autour de François Bayrou est nécessaire. On peut l’observer en Haute-Savoie, mais il y a bien d’autres départements où il se déroule également. Il y a comme une atmosphère de réunion de famille », s’est réjoui de son côté Antoine Vielliard, conseiller général de Haute-Savoie.

« Je suis sûr que dans la grande majorité des défis, on peut prendre de l’avance »

À 15 h 30, l’équipe a rejoint la « Frétire d’Épagny », du nom d’une petite commune de l’agglomération. Cette échoppe, située à deux pas d’une ferme lui procurant des produits frais, vend des produits fermiers, de saison, et favorise les circuits courts, dans un objectif de « culture raisonnée ». L’occasion d’un échange chaleureux et décontracté entre le gérant et François Bayrou, autour de quelques morceaux de Beaufort.

Ce déplacement s’est poursuivi dans un magasin Botanic. Cette enseigne regroupe des pépiniéristes savoyards qui se sont développés sur toute la France. Elle est devenue le premier distributeur français à n’utiliser aucun engrais ni désherbant chimiques, favorisant des alternatives écologiques et fabriquant également tout son outillage et ses pièces de rechange en France avec le slogan : « Made in Chez Nous ». Arrière-petit-fils de maraîcher, François Bayrou a déclaré trouver cette initiative « extrêmement maligne » car « elle a su transformer ce qui paraissait aux premiers abords comme une contrainte en une force ».

Le candidat à la présidence de la République a conclu sa visite par un constat concernant la gamme d’outillage de bonne facture, peu chère et réparable proposée par l’enseigne : « Je suis sûr que dans la grande majorité des défis, on peut, comme vous, prendre de l’avance. Ce sont des produits durables, réparables et qui vont apporter du travail à la France ».

 

extrait sur site bayrou.fr

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Réactions de F. Bayrou sur le programme socialiste

« Les 60 propositions avancées par le socialiste François Hollande ne permettront pas de revenir à l’équilibre des finances publiques, « ce n’est pas vrai, ce n’est pas imaginable », a déclaré jeudi François Bayrou, le candidat du MoDem à la présidentielle.

« On ne reviendra pas à l’équilibre avec ce programme-là. Ce n’est pas vrai, ce n’est pas imaginable. Il n’y a pas dans ce programme une seule mesure d’économie », a souligné François Bayrou sur Radio Classique.

« Ce programme est très éloigné de ce qu’il faudrait pour qu’on ait un retour à l’équilibre crédible », a poursuivi le leader centriste.

Selon lui, « cela veut dire qu’ils (les socialistes) ont fait une croix sur le retour à l’équilibre simplement pour proposer au pays des mesures agréables que, d’ailleurs, on ne respectera pas ».

« Le programme (de M. Hollande) dissimule les efforts que la France va devoir faire, quels que soient les vainqueurs de l’élection », a-t-il relevé.

« Si on ne revient pas à l’équilibre, le pays va continuer à couler », a-t-il conclu.

François Hollande, le candidat socialiste à la présidentielle, a pris jeudi « 60 engagements pour la France » dont le coût atteindra 20 milliards d’euros en 2017 avec une profonde réforme de la fiscalité, des mesures en faveur des PME et des propositions sur l’éducation et la jeunesse. Côté recettes, son projet prévoit l’annulation de 29 milliards d’euros de niches fiscales, qui sera « équitablement répartie entre les ménages et les entreprises. »

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Il est du devoir d’un homme politique d’aller au-devant des personnes en situation de handicap

François Bayrou a rencontré Jean-Marie Barbier, président de l’Association des Paralysés de France, qui porte le « Pacte 2012 pour la défense des droits des personnes handicapées », jeudi 26 janvier.

L’Association des Paralysés de France (APF) représentée par Jean-Marie Barbier a été accueillie, jeudi 26 janvier, par François Bayrou dans son siège de campagne afin de débattre des problématiques rencontrées par les personnes paralysées et handicapées en France. « Vous êtes le premier candidat qui nous accueille en personne », a salué le président de l’APF avant d’ajouter « Nous venons à votre rencontre sans revendication ».

Cette association a choisi de partir à la rencontre de chacun des candidats à la présidence de la République, dans l’objectif de permettre aux personnes en situation de handicap d’accéder à une égalité des droits et au plein exercice de leur citoyenneté.

L’APF a présenté au député des Pyrénées-Atlantiques son « Pacte 2012 », composé de 12 engagements. « Au delà des candidats à la présidentielle, nous appelons toute la population Française à signer notre pacte. Beaucoup de Français nous rejoignent dans ce que nous demandons. Nous voulons arriver à construire une société plus juste et qui soit plus inclusive. Ce qui veut dire que chacun y trouve sa place », a affirmé Jean-Marie Barbier. « Nous avons des idées qui ne coûtent pas toujours très cher, mais qui permettent de remettre tout le monde sur le même pied d’égalité ».

L’association a également offert à François Bayrou un fauteuil roulant à ses couleurs, Jean-Marie Barbier expliquant qu’un fauteuil aux couleurs de chacun des prétendants sera donné de la même manière dans les prochains jours.

« Je voulais être moi-même présent à cette rencontre. Une immense partie de la société se sent mise à l’écart. Il y a le monde des pouvoirs d’un côté et celui de ceux qui n’ont pas de pouvoir, pas de compréhension, et je suis convaincu que cela représente au moins 80 % de la population », a souligné pour sa part le candidat à la présidence de la République. »C’est important, car les personnes handicapées sont moins entendues, moins visibles que d’autres et ont leurs propres difficultés. Il est du devoir d’un homme politique d’aller au-devant d’eux », a-t-il développé.

François Bayrou a assuré qu’il traiterait spécifiquement la question des personnes en situation de handicap, lors du forum qu’il organise le 11 février dans le cadre de son Agenda 2012-2020 et qui sera consacré au « Nouveau pacte social ». « L’inclusion des personnes en situation de handicap exige une attention et une compréhension dont tous les Français profiteront. Si les dirigeants et les responsables deviennent attentifs et compréhensifs, en se mettant dans l’état d’esprit des 10 % de la population française confrontés à ces situations, cela profitera à tout le monde. Ce qu’il faut changer, c’est cet état de fermeture et de cloisonnement dont les dirigeants sont frappés », a-t-il conclu.

 

extrait du site bayrou.fr

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François Bayrou sur RTL : « Ce qui est en jeu, c’est le modèle avec lequel nous vivons en France ! »

François Bayrou a rappelé que l’emploi doit être l’un des enjeux principaux de cette élection, au micro de RTL, mardi 24 janvier.

Interrogé par Jean-Michel Aphatie sur les faibles intentions de vote dont est actuellement crédité Nicolas Sarkozy, François Bayrou a estimé que « tout le monde voit bien que la situation pour Nicolas Sarkozy est compromise ». Toutefois, selon lui, « Nicolas Sarkozy n’est pas le sujet principal de cette élection, le vrai sujet c’est la situation de la France ». « Ces prochaines semaines de campagne électorale vont permettre aux Français de faire un choix en la matière », a expliqué le candidat à la présidence de la République.

Alors que François Hollande tenait son premier grand meeting au Bourget, ce week-end, le député des Pyrénées-Atlantiques a jugé qu’il témoignait de la « puissance du Parti socialiste ». « Il est très puissant parce qu’il a beaucoup d’argent, parce qu’il a beaucoup d’élus dans les collectivités locales. Ce meeting ressemblait beaucoup à celui du lancement de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007. D’ailleurs, avec à peu près les mêmes thèmes ». François Bayrou a rappelé avoir une différence de fond avec François Hollande : « Son ennemi c’est la finance, mon ennemi c’est le chômage. S’attaquer à la finance, c’est agiter un chiffon rouge. Si la crise de 2008 était de la responsabilité des banques et la conséquence du dérèglement financier, la crise d’aujourd’hui est celle de la dette et des déficits dont la responsabilité incombe aux Etats et à leurs dirigeants ! »

Invité à revenir sur son programme pour l’avenir de la France, François Bayrou a souligné « être celui qui a donné le plus de chiffres et de précisions » sur ce qu’il allait faire. Contrairement à ses adversaires, il a rappelé faire du « Produire en France » sa priorité, au sens large, c’est-à-dire « sans distinction entre la production industrielle, la production agricole, la production culturelle, la production agroalimentaire et même la production touristique ». « L’enjeu c’est l’emploi et la richesse pour notre pays. Actuellement, nous avons chômage et appauvrissement du pays, et cet appauvrissement retentit naturellement sur toutes les familles », a-t-il déploré. « Ce qui est en jeu dans cette élection, c’est bien le modèle avec lequel nous vivons en France », a-t-il ajouté.

Enfin, François Bayrou est revenu sur le vote de la proposition de loi pénalisant la négation du génocide arménien, intervenu cette nuit au Sénat. « C’est une faute contre ce que doit être la loi dans la République française ! Ce n’est pas à la loi d’écrire l’Histoire, encore moins l’Histoire d’autres pays, d’autant plus que nous avons déjà reconnu le génocide arménien. Que Nicolas Sarkozy et François Hollande aient tous les deux soutenu, par leurs élus, cette loi, me paraît une faute et une erreur contre la loi et contre la France », a-t-il insisté avec conviction.

 

extrait du site bayrou.fr

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François Bayrou : « Son ennemi, c’est la finance. Mon ennemi, c’est le chômage »

Réagissant au discours de François Hollande au Bourget, François Bayrou s’est exprimé lundi 23 janvier sur les propositions de ce dernier et notamment sur la question de l’emploi.

Le candidat à la présidence de la République a expliqué avoir « un désaccord de fond avec François Hollande ». « Lui dit que son ennemi c’est la finance, moi je dis que mon ennemi c’est le chômage », a-t-il pointé. Pour le député des Pyrénées-Atlantiques, il s’agit d’un moyen de rejeter la faute. « Dire que c’est de la faute de la finance est une façon d’affirmer que les difficultés ne sont pas notre faute », a-t-il expliqué. « Moi je dis les causes sont chez nous, ce sont des erreurs que nous avons faites… Produire en France, c’est la question centrale ».

« Désigner un ennemi dont personne ne connaît le visage et dont personne ne pourra vérifier s’il y a victoire ou non contre cet ennemi, c’est pratique, confortable, mais il y a des décisions à prendre chez nous pour que le chômage recule », a-t-il dit. « Le chômage galope. Nous sommes dans la pire des situations depuis 12 ans. Alors moi, mon ennemi, je ne veux pas qu’il soit anonyme. Je veux qu’il soit nommé, et c’est le chômage qui sera mon ennemi dans cette campagne électorale », a assuré François Bayrou.

« Moi, je sais les dégâts que fait le chômage dans les familles, je sais les dégâts que fait le pouvoir d’achat qui s’effondre », a poursuivi le candidat à la présidence de la République. « Je sais la menace sur le déficit et la dette que j’ai été le premier à dénoncer, et dont on voit aujourd’hui la catastrophe qui nous guette. Et ce n’est pas une finance lointaine, dont on ne sait pas qui elle est, ce sont des décisions prises en France ces 15 dernières années et qui sont de mauvaises décisions ».

 

Vu sur bayrou.fr

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