Réunion de rentrée

Cher(e) Ami(e),

En cette période de rentrée scolaire, professionnelle et politique, nous souhaitons vous réunir pour discuter librement de la situation politique et de l’avenir de notre mouvement le mardi 25 septembre 2012 à 19h00 à la permanence de Bourges.

Il serait totalement vain et inutile de le nier : notre famille, pourtant déjà peu habituée aux « longs fleuves tranquilles », a vécu ces derniers mois des moments particulièrement difficiles, pour ne pas dire douloureux, entre une élection présidentielle marquée par un score significatif mais néanmoins décevant de notre candidat François BAYROU, un entre-deux-tours controversé et enfin des élections législatives marquées globalement par un lourd échec.

C’est dans ce contexte que nous abordons cette rentrée politique, dont le point d’orgue aura lieu à Guidel (Morbihan) à l’occasion de notre Université de rentrée, du 28 au 30 septembre prochains à laquelle nous vous incitons à participer, (informations sur http://ur2012.mouvementdemocrate.fr)

Nous avons devant nous un immense travail de reconstruction à accomplir dans la perspective de 2017 pour rebâtir une famille politique en ordre de marche, avec en particulier un corpus d’idées et de propositions à redéfinir et une organisation à remettre sur les rails.

Et il est bien évident que, tout en restant fidèles à notre ligne et à nos valeurs, ce travail ne pourra se faire qu’en nous ouvrant et en dépassant certaines frontières.

 

Plus que jamais, si nous refusons de laisser la vie politique enfermée dans le duopole PS-UMP et si nous voulons faire vivre au centre une force libre, ouverte, pragmatique et humaniste, nous avons besoin de votre fidélité.

 

Très bonne rentrée !

 

Avec toute notre amitié

 

 

Alain Tanton

Président Départemental Mouvement Démocrate du Cher

 

Franck Piffault

Délégué Départemental Mouvement Démocrate du Cher

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Conseil National MoDem 30 juin 2012

Le 30 juin dernier se tenait le Conseil National du Mouvement Démocrate. Rendez-vous très important suite aux résultats obtenus, tant au niveau de l’élection présidentielle, qu’au niveau de l’élection législative…

Si l’on peut se contenter de faire un résumé de ce Conseil, voilà ce qu’il faudrait en retenir :

–  Le MoDem accepte aujourd’hui, l’idée que l’on puisse rester indépendant tout en étant partenaire. Il accepte également que l’on puisse être partenaire, sans être à la tête du partenariat.

–  L’idée, synthétisée par Robert Rochefort, pourrait être la suivante : « A partir du moment où le pouvoir en place ne heurte pas le système de valeur qui est le nôtre, nous devons être disponible pour y contribuer. Pour être acteurs et être actifs ».

–  Que la construction du mouvement, par le projet et les ressources humaines, est une priorité que devra mettre en place Marc Fesneau, autour d’une équipe plus large que maintenant.

–  Que l’ambiance a été très constructive et que les choses ont pu être exprimées librement. On ressent que les combats menés ensemble ont soudé les présents et que, malgré les différentes sensibilités, il y a une véritable volonté de trouver les solutions pour continuer à travailler ensemble.

 

Beaucoup de travail pour construire les projets pour 2014 (projets municipaux, projet européen) et pour redéfinir les marqueurs qui permettront d’identifier clairement les positions du MoDem sur tous les sujets politiques. Les décisions sur les modalités d’alliance et leur échelle, sont reportées à une autre échéance (université de rentrée ou congrès).

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Résultats législatives dans le Cher

1ère circonscription

Résultat 1er tour –> cliquez ici

2ème tour

1. Yves Fromion

2. Céline Bezoui

 

2ème circonscription

Résultat 1er tour –> cliquez ici

2ème tour

1. Nicolas Sansu

 

3ème circonscription

Résultat 1er tour –> cliquez ici

2ème tour

1. Louis Cosyns

2. Yann Galut

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Un Centre uni et réuni

A notre époque, que veut dire être de droite, être de gauche ?

En fait, plus grand-chose car le temps qui passe a tout faussé.

Il nous faut maintenant préciser à nouveau ce dont il s’agit.

Tout est lié au modèle économique, social et écologique que défend le parti, le mouvement politique.

Pour l’instant, c’est le modèle capitaliste qui a gagné la partie, les modèles socialistes et communistes se sont endormis.

Mais il y a plusieurs capitalistes, dont deux principaux, l’un complètement dérégulé, ne faisant confiance qu’au marché, ne fonctionnant que sur l’offre et la demande. La mise en concurrence pure et dure sans aucun garde fou. Il s’apparente ni plus, ni moins qu’à de l’anarchie économique et quand tout va mal, on demande aux Etats de boucher les trous, c’est le modèle qu’ont défendu, jusqu’à la caricature, Mme Merckel et Mr Sarkozy et par translation aussi leur parti respectif. C’est le modèle dans lequel nous vivons actuellement.

Il y a un autre capitalisme, celui que l’on a connu à l’issue de la seconde guerre mondiale jusque dans les années 1980.

C’est un capitalisme régulée, où l’humain avait encore sa place, on ne licenciait pas un salarié par prévention mais parce que l’on n’avait vraiment pas d’autre choix.

Nous devons recréer, en l’améliorant, ce capitalisme là.

Nous devons arrêter de mettre en concurrence sans garde fou des modèles économiques qui ne respectent pas les mêmes règles du jeu, je pense au capitalisme européen et chinois en mettant de côté la soit disant réussite du modèle économique allemand qui a toutes les chances de s’essouffler maintenant vu que ses principaux marchés ne sont plus en très bonne santé. Le tout sans s’attirer les foudres de l’OMC, seule une réforme fiscale de grande ampleur bien réfléchie nous le permettra, il est impératif que les produits importés financent une plus grande partie de notre modèle social et que l’on arrête de se tirer une balle dans le pied en le finançant, pour ainsi dire exclusivement, actuellement qu’en taxant la valeur travail.

En n’oubliant pas non plus que les entreprises européennes doivent en plus respecter, avec juste raison, certaines normes environnementales qui augmentent aussi leurs coûts de production.

Si nous voulons nous en sortir nous n’aurons d’autres choix que de rétablir d’une façon ou d’une autre une véritable concurrence où le meilleur gagne mais avec des correctifs qui feront enfin que tous les acteurs jouent avec les mêmes règles du jeu.

Nous devons définir ce modèle économique responsable tous ensemble, le diffuser, ce qui obligera les autres partis à en faire de même. Cela risque de ne pas être triste à l’arrivée et mettra bien en évidence certaines incohérences. On ne pourra plus se faire élire sur un imaginaire lié au nom d’un parti mais sur la réalité des faits.

Les grandes lignes de ce modèle pourraient être les suivantes :

– Modèle de société capitaliste responsable, respectant des règles communes établies, logiques et cohérentes connues de tous.  Mais sachant aussi se protéger contre la concurrence déloyale.

– Respectant la valeur humaine, c’est une des plus grandes richesses des entreprises et de la société dans son ensemble.

– Respectant  l’environnement au maximum, tout en oubliant pas que ceci a un coût.

– Tout ceci en souplesse, en établissant  une véritable flexi-sécurité

– En ayant un système éducatif  et de formation de haut niveau, répondant aux besoins de la nation tout en tenant compte des capacités, des envies de chacun où il n’y a plus de métiers nobles et d’autres moins nobles, une société pour fonctionner a besoin de tout le monde, mais quelque soit le métier, manuel ou intellectuel, les personnes concernées doivent être bien, mais excessivement bien formés et rémunérés en conséquence sans excès.

– Ayant aussi un système de santé de haut niveau, organisé de façon intelligente, rationnelle et correspondant vraiment aux besoins de la nation.

– Disposant aussi de forces de sécurité gendarmerie, police et d’une armée capable de la protéger contre toutes les agressions possibles et inimaginables.

– Et ayant aussi une justice libre, indépendante appliquant à la lettre la constitution et les lois votées par le Parlement et le Sénat.

Pour créer un grand parti du Centre allant du centre droit au centre gauche, nous n’avons pas d’autre choix que d’être clair sur le modèle de société que nous défendons.

Là est notre faiblesse.

 

JP DURNERIN

 

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Analyse de la situation avant le second tour de la Présidentielle 2012

L’élection Présidentielle de 2012 ne laissera pas un souvenir impérissable.

Les grands sujets du futur non pas été abordés avec sérieux et sérénité.

On peut citer entre autre :

La crise énergétique que l’on traîne comme un boulet de canon depuis 1973.

La crise économique actuelle qui est l’enfant hybride de cette crise énergétique et de la spéculation financière.

Ce qui a entrainé la déroute complète de notre modèle social et la faillite de Notre Nation le tout accentué par l’envie du gain maximum à court terme et de l’individualisme forcené.

La crise écologique liée à notre modèle de développement basé uniquement sur une énergie fossile abondante et peu coûteuse à produire tout en assurant une très confortable rente de situation à ceux qui l’exploitent.

Cette crise écologique crée aussi des tensions, des conflits dans plusieurs zones géographiques de la planète. On peut citer en premier lieu le moyen orient, suivi de l’Afrique, de l’Amérique du Sud ect ce qui crée des réfugiés politiques, économiques et environnementaux, dont personne ne veut et qui errent ici ou là sur la planète. De temps en temps quelques uns, ceux qui ont eu à première vue, rien qu’en apparence un peu plus de chance arrivent par on ne sait quel miracle sur notre territoire où ils sont traités pour la plupart comme des chiens galeux.

Il est plus que temps de remettre de l’ordre dans tout cela, de fixer les objectifs ou l’objectif à atteindre mais cela ne peut-être fait qu’au niveau mondial si on veut être efficace.

Un pays ou plusieurs pays peuvent chacun de leurs cotés au niveau de leurs zones géographiques économiques respectives donner  l’impulsion de démarrage qui mettra en route la roue de l’espoir pour les Tous les Peuples de la Terre.

Le nationalisme rampant que l’on trouve  ici ou là est une idée des siècles passés, ce n’est plus idée d’avant-garde mais d’arrière garde qui reflète le désespoir le désarroi d’une partie grandissante de la population.

Pour nous sortir de la nasse actuelle, nous n’avons pas d’autre choix que d’avoir une vision planétaire des défis que nous devons relever, nous devons enfin devenir réaliste, raisonnable et peut-être aussi adulte, si nous voulons commencer maintenant  à créer ce monde à visage humain respectueux tant soit peu de son environnement gage de paix, de vie meilleure pour tous les Peuples de la Planète Bleue .

Ni l’UMP, ni le PS ont répondu à cette attente, ils ont fait une campagne Présidentielle franco-française qui n’a pas tenu compte de la réalité de notre monde actuel, nous en payerons rapidement le prix quand la vérité nous sautera à la figure. La seule chose que l’on puisse souhaiter dans l’intérêt du Peuple Français, de l’Europe est que le parti Dinosaure qui perdra cette élection à l’issue de cette campagne Présidentielle explosera et que celui qui la gagnera implosera dans quelques temps pour  que l’espoir renaisse définitivement et que les véritables réformes qui doivent être faites voient le jour, réforme fiscale de grande ampleur, réforme du financement de notre protection sociale, que l’on tienne enfin compte du phénomène de vieillissement de la population Française des coûts que cela engendre ect… .

Voter pour l’un ou l’autre des candidats restant en lice n’a que peut d’importance car ni l’un ni l’autre est facteur d’espoir de vie meilleure car ils sont trop attachés aux vielles lunes du passé. Nous tombons seulement de Charybde en Scylla.

JP DURNERIN

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Meeting de Tours

En meeting à Tours, François Bayrou a appelé au rééquilibrage des finances du pays et fustigé les propositions « qui conduiront au drame » émises par ses adversaires, vendredi 13 avril.

 

François Bayrou était dans une forme incroyable ! Plus combatif que jamais, il est décidé à changer le destin qu’on nous promet au deuxième tour de l’élection présidentielle !

Il nous a proposé des choses précises, sur la production en France, la lutte contre le chômage et le désendettement du pays. Un pied de nez à ceux qui nous rabattent à longueur de journée que François Bayrou n’a pas de projet concret pour la France !

Regardez la vidéo ou lisez le discours de vendredi et vous serez conquis !

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Je suis le seul à regarder la vérité en face et à dire que la France est dans un état critique

Dans un entretien au Monde, François Bayrou, appelle les responsables politiques et les médias à ne plus éluder les sujets sur lesquels le débat électoral devrait porter.

Le Monde – Au début de cette campagne, vous bénéficiiez d’une excellente dynamique dans les sondages. Ce n’est plus le cas. Comment l’expliquez-vous ?

François Bayrou – Je n’ai jamais fait de politique en fonction des sondages. Le climat de la campagne électorale devrait inquiéter tous ceux qui voient la réalité de la situation du pays. La France est dans un état critique. Probablement, parmi les Etats européens, est-elle la plus menacée par une crise profonde. De cela, on ne parle pas. On ne parle que de sujets superficiels et de diversion.

Pour ma part, je ne varierai pas d’un millimètre : je traite les vrais sujets, et eux seuls. Et le premier sujet, pour moi, c’est l’emploi, la reconstruction de la production dans notre pays, toutes les productions et tous les emplois.

Pourquoi, alors, n’êtes-vous pas entendu ?

Je crois, au contraire, que je vais être entendu, que la campagne va se concentrer sur les sujets nécessaires. Mais il est vrai qu’il est très difficile, pour un pays, de prendre conscience de la réalité de sa situation lorsque tous ses responsables politiques et médiatiques évitent tous les sujets critiques. Comment voulez-vous que les citoyens, seuls contre tous, mesurent la gravité des choses ? On leur explique que tout va bien, que la crise est derrière nous, qu’on peut dépenser…

En fait, on est en train de refaire, trente ans après, un remake de 1981. On fait comme si la France pouvait dépenser sans mesure, qu’on pouvait emprunter à tout va, comme s’il était sans conséquence de multiplier les promesses dispendieuses. Mais rejouer 1981 en 2012, avec la menace imminente de la crise financière et sociale au-dessus de la tête, c’est mener le pays au pire accident.

Vous n’êtes pas le seul à parler de réduction des déficits. François Hollande l’a fait, pour ne citer que lui, et son programme fiscal n’est pas si éloigné du vôtre…

Moi, je baisse les dépenses et, lui, il les augmente. Excusez du peu ! C’est une divergence notable. Nicolas Sarkozy et François Hollande annoncent tous deux des dépenses supplémentaires. François Hollande veut les augmenter de l’ordre de 28 à 30 milliards d’euros, Nicolas Sarkozy de 10 à 15 milliards d’euros, ou davantage, puisqu’il ajoute 1 milliard tous les jours. Ils n’ont pas le premier centime.

Quand je pense qu’on s’est glorifiés d’avoir un déficit à 5,2 % du PIB ! Le déficit, mesuré par rapport aux recettes de l’Etat, représente plus de 10 % de ces recettes. C’est comme une entreprise ou une famille qui aurait 900 euros de ressources par mois et en dépenserait 1 000. C’est ça, la situation du pays. Il est criminel de ne pas en traiter. C’est une absolue irresponsabilité.

L’Italie a vu, à l’inverse de la France, ses taux d’intérêts augmenter de 6 %, 7 %, 8 %. La France, en quelque sorte, est-elle passée trop loin du boulet ?

La charge de la dette est de 55 milliards d’euros cette année. Les recettes de l’impôt sur le revenu, c’est 45 milliards. Quel est l’Etat d’un pays dont la totalité de l’impôt sur le revenu ne suffit pas à payer les intérêts de la dette ?

M. Sarkozy a indiqué, jeudi 5 avril, qu’il entend équilibrer les comptes publics, en 2016, en associant les grandes collectivités locales à l’effort de réduction de la dépense…

Sur cette dernière affirmation, il a évidemment raison. Il n’est pas imaginable d’obtenir un équilibre des comptes sans que les collectivités locales partagent les efforts. Il faudra négocier un pacte de réduction de la dépense publique, dont ces collectivités seront signataires avec l’Etat et la Sécurité sociale.

Mais, comme souvent, les chiffres avancés par Nicolas Sarkozy m’apparaissent tout à fait fantaisistes. Il annonce un déficit de 115 milliards d’euros et, à la ligne suivante, sans filet, une correction de 53 milliards. Il manque 62 milliards. Rien que ça !

Vous promettez, vous-même, de réduire les dépenses publiques de 50 milliards d’euros en les gelant en valeur. Pouvez-vous être plus précis ?

La France est le pays où la part des dépenses publiques est la plus importante. Elles représentent 57 % du produit intérieur brut (PIB), alors que la moyenne des pays de l’OCDE est de 43 %. Or il n’est pas vrai que notre niveau de contrat social soit de 20 % supérieur à celui des pays qui nous entourent. Il faut dépenser moins et servir mieux.

On peut le faire, par exemple, en étalant les programmes d’investissement des collectivités locales dans le temps ou en faisant intervenir le numérique dans la gestion de l’Etat. Dans le domaine de la santé, on peut réorganiser les urgences et la politique du médicament. Je récuse l’idée que les économies entraîneraient une moindre efficience de l’Etat et des systèmes sociaux. Je crois le contraire : nous pouvons améliorer le service au citoyen et faire des économies en même temps.

De toute manière, il n’y a que deux options. La première, c’est de se retrouver dans la situation de l’Espagne. La seconde, c’est de résoudre les problèmes avant que d’y être forcés par la plus rude des contraintes. Cela seul est optimisme et volonté, effort et espoir.

Les politiques réformatrices dures, telles celles menées en leur temps par Alain Juppé en France ou Margaret Thatcher au Royaume-Uni, ont rebuté l’opinion…

Qu’un journal comme Le Monde en vienne à me comparer ou à comparer Juppé avec Margaret Thatcher prouve une préoccupante perte de repères ! Mme Thatcher était dans la mise en cause radicale du modèle de solidarité dans la société britannique. Je vous dis, au contraire, que c’est la dernière fois qu’on peut sauver le modèle social et républicain. Je ne vous dis pas qu’il faut l’abbatre, je vous dis qu’il faut avoir le courage de le sauver.

Vous semblez dire que ce sera indolore. Est-ce possible ?

J’ai dit qu’on peut dépenser moins et servir mieux. Pas que ce serait sans conséquences ou sans changements. Il s’agit d’éviter le risque d’avoir à diminuer de 15 % ou de 20 % salaires et retraites, comme dans d’autres pays. Il s’agit de la seule politique qui puisse sauver, tant que c’est encore possible, notre modèle social et républicain.

Pour l’heure, c’est Jean-Luc Mélenchon qui crée une dynamique de campagne…

Il y a, dans une partie importante de la population française, l’idée que le grand soir est possible et qu’il suffirait de le décider pour qu’on ne rembourse pas la dette, ou pour que tous les revenus augmentent. C’est un mensonge et un égarement dramatique.

Je suis frappé par ce qui s’est passé en Suisse. Dans un pays qui va bien, un référendum a été organisé pour savoir si les citoyens voulaient deux semaines de vacances supplémentaires. Ils ont répondu non. Les principales forces des peuples, ce sont leur conscience et leur volonté.

Pour paraphraser de Gaulle, les Français sont-ils des veaux ?

Sûrement pas ! Je suis un démocrate qui croit à la démocratie. Si les « élites », comme on dit avec les guillemets d’usage, font leur travail, les peuples sont au rendez-vous. Mais il arrive que les élites trahissent leur devoir.

Les élites qui ont trahi, c’est une thèse de Nicolas Sarkozy…

Je ne classe pas les élites comme lui. Moi, je suis un défenseur des corps intermédiaires.

Alors qui sont ces élites ?

Une partie du monde politique et du monde médiatique, qui trahit, parce qu’elle connaît la réalité de la situation et qu’elle a renoncé à en rendre témoignage. Avez-vous écrit une seule fois : « La situation est plus grave qu’on ne vous le dit » ? En Italie, cette phrase a été écrite. Elle ne l’a pas été en France ! Si vous l’écriviez, probablement le climat du pays changerait-il.

M. Sarkozy prévoit une réduction du nombre de députés et l’instauration d’une dose de proportionnelle aux législatives. Y voyez-vous une main tendue ?

J’ai observé ces dernières heures que mes propositions de moralisation de la vie publique, de réduction du nombre des parlementaires, de correction proportionnelle recueillaient beaucoup d’appréciations positives de la part de Nicolas Sarkozy aussi bien que de François Hollande. Ce doit être l’effet d’une soudaine force de persuasion…

Vous avez reçu récemment des signaux de droite et de gauche…

Dans la seule journée d’hier, de Nicolas Sarkozy et de ses proches, autant que de François Hollande et de ses proches… Vous laissez entendre qu’il y aurait des arrière-pensées électorales pour le second tour.Vous avez l’esprit drôlement mal tourné.

Pour moi, j’y vois la reconnaissance de notre indépendance et le besoin de la résistance aux extrêmes.

A droite, certains vous font miroiter le poste de premier ministre de Nicolas Sarkozy.

Je suis inaccessible au miroitement. Je suis déterminé à maintenir mon cap, sans varier d’un millimètre. Je ne me laisserai attirer ni dans un cap ni dans l’autre, ni par des manœuvres, ni par des chatoiements, ni par des signes de connivence.

Jean-Luc Mélenchon répète qu’il serait impossible pour le Front de gauche de  à un gouvernement autour de François Hollande qui laisserait une place à François Bayrou. Qu’en pensez-vous ?

Que ma vision de la France soit incompatible avec celle que Mélenchon développe, c’est une évidence. Je mets de côté le personnage, l’orateur tribunicien. Mais laisser croire aux Français qu’on peut décider le smic à 1 700 euros le lendemain de l’élection, où fixer la retraite à 60 ans à taux plein, sans qu’une seule pension soit inférieure au niveau de ce même smic, ou créer 800 000 postes de titulaires dans la fonction publiques, cela pour moi est une telle énormité qu’il s’agit d’une atteinte à l’intérêt national. Et à la bonne foi des citoyens qui se laissent embarquer dans cette illusion… Seuls aiment le peuple ceux qui ne lui mentent pas.

Il n’y a aucun moyen, je vous le dis pour le présent et l’avenir, de sortir la France de la crise par l’influence des extrêmes. Pas plus de l’extrême gauche que de l’extrême droite. Et pas davantage dans la guerre des deux camps.

L’UMP et le PS, est-ce la peste et le choléra, les mettez-vous sur un pied d’égalité ?

Je suis là pour que le pays ait un choix qui ne le ramène ni dans les bras des uns, ni dans les bras des autres.

Il y a l’éthique de responsabilité et l’éthique de conviction. Voulez-vous être dans l’action ?

Les leçons d’éthique je les reçois, mais je les pèse à leur juste poids. Je livre la bataille pour l’élection présidentielle parce qu’elle est vitale pour le pays. Je suis le seul choix pour les Français qui permette d’écarter la pression des extrêmes. Nicolas Sarkozy est sous la pression de l’extrême droite, où il va puiser ses voix. François Hollande est sous la pression d’une extrême gauche en résurgence.

Mais si vous n’êtes pas au second tour…

Ne faisons pas de la politique avec des si!

Vous avez dit, au début de la campagne, que vous prendriez vos responsabilités. Cela est-il toujours votre ligne ?

J’ai toujours pris mes responsabilités.

En 2007 aussi ?

Absolument. J’ai dit, alors, que je ne voterais pas pour Nicolas Sarkozy.

Considérez-vous que les conditions du rassemblement ont progressé par rapport à 2007 ?

Non, c’est à peu près pareil. On en reste à la politique classique et clanique. Or, cette politique – vous pouvez l’écrire et l’encader – ne pourra offrir au pays une issue pour s’en sortir. Le rassemblement ne peut se produire que si les Français en décident ainsi.

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Face à la tourmente, ma position est claire et précise: je suis le candidat de la vérité

 

 

 

 

François Bayrou était le 5 avril dernier l’invité de Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1 où il s’est présenté « comme le seul candidat capable de répondre aux attentes des Français »

 

François Bayrou, invité de Jean-Pierre Elkabbach sur Europe1

 

 

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Membres du comité de soutien de François Bayrou pour le Cher

Abdel Salam AL KHOUDJA (président du comité), médecin urologue à l’hôpital de Bourges,

Maud MILLET, maire de Neuvy-le-Barrois,

Patrick GONIN, journaliste, ancien responsable de la République à Vierzon,

Henri RATEL, maire de Saulzais-le-Potier,

Jean-Claude LERAY, directeur d’hôtel à Bourges,

Philippe AUCOUTURIER, maire de Coust,

Eric POUZAINT, agriculteur, ancien président du Centre des Jeunes Dirigeants du Cher,

Bernard LECOIN, maire de Mornay sur Allier,

Jacques ROPARS, ancien directeur départemental ERDF et de l’agence de développement du Cher,

Jean-Paul DOUSSET, maire de Sévry,

Jacques GAZAIGNES, médecin à l’hôpital de Bourges,

Marie-Claude VATAN, viticultrice et responsable associative à Sancerre,

Philippe MALIDOR, journalise presse écrite et radio chrétienne…

Si vous aussi, vous souhaitez participer à ce comité, n’hésitez pas à nous contacter à l’adresse suivante : cher@bayrou.fr

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Meeting de François Bayrou à Tours

VENDREDI 13 AVRIL 2012

MEETING DE FRANCOIS BAYROU A TOURS AU VINCI A PARTIR DE 18H30

Meeting régional de François BAYROU à Tours. Le Cher se doit d’être bien représenté. Venez nombreux…

 

Un bus gratuit au départ de la place Séraucourt à Bourges est prévu le vendredi 13 avril à 16h15. Un arrêt sera fait à Vierzon (lieu sera précisé).

Retour à Bourges vers 22h45.

Prévoir un casse-croute

Merci de vous inscrire dès maintenant auprès de

Françoise PREVOST (06 83 34 46 36) ou de

Franck PIFFAULT (06 80 33 54 40) ou par email :

cher@bayrou.fr

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